Appels décisifs à Montierneuf des catéchumènes adultes

Ce dimanche 5 mars 2017, étaient réunis avec leurs accompagnateurs les catéchumènes adultes du diocèse qui seront baptisés lors de la veillée pascale, y feront leur première communion, et pour la plupart recevront la confirmation la veille de la Pentecôte.

La matinée était à l’église St-Jean de Montierneuf où un panneau (photo ci-contre) donnait les prénoms des catéchumènes au milieu des personnages du logo du synode.
Accueil chaleureux autour d’un café par la paroisse de la Trinité et plus particulièrement la communauté de Montierneuf.
Puis messe des appels décisifs : après l’homélie du père Wintzer, chaque catéchumène est appelé par son nom et s’avance. Un accompagnateur témoigne alors du chemin parcouru. Puis vient le moment de l’appel par Mgr Wintzer :
Maintenant, chers catéchumènes, je m’adresse à vous. Vos parrains et marraines, vos accompagnateurs et amis ont donné sur vous un bon témoignage. C’est pourquoi l’Eglise, au nom du Christ, vous appelle aux sacrements de Pâques. Il vous revient donc, à vous qui avez entendu depuis longtemps la voix du Christ, de répondre devant l’Eglise, en exprimant votre désir. Voulez-vous être initiés par les sacrements du Christ ?
Tous ensemble ont répondu « Oui, je le veux » puis chacun a signé un registre avant de recevoir l’accolade de l’évêque et une écharpe violette qui l’accompagnera jusqu’à son baptême.

L’après-midi, temps de rencontres, maison de la Trinité.

Témoignage d’une paroissienne.

Je participais pour la première fois à cet événement annuel des appels décisifs des adultes. J’ai été frappée par l’implication des équipes d’accompagnement venues de toutes les paroisses concernées, Vienne et Deux-Sèvres. Quelques mots échangés avec celles au milieu desquelles je me trouvais dans la nef m’ont donné tout de suite l’impression de « communion » dans l’événement qui se vivait.

Y compris avec deux jeunes catéchumènes qui débutent leur chemin et que j’ai rencontrées après la célébration.

La longue présentation : certains ont été un peu trop longs, mais quand on prend le temps cela permet de rester dans la prière pour ce que vit chacun. Et justement, ce qui m’a le plus frappée c’est l’insistance répétée maintes fois par les accompagnateurs de la découverte de la prière et de la Parole. L’Esprit saint qui est à l’œuvre dans le cœur. La marche vers le baptême. C’est revigorant pour les chrétiens que nous sommes.

Donc, prenons acte que les générations nouvelles ont des choses à nous dire, que leur marche vers la Baptême est une grâce pour toute l’Église et, étant donné la diversité de leur histoire personnelle, une grâce pour « les périphéries »;

Merci à tous ceux et celles qui œuvrent dans cette pastorale.

Appels décisifs des jeunes

Les jeunes catéchumènes, notamment en collège, auront leurs appels décisifs, le dimanche 12 mars, 10h30 en l’église Notre-Dame de Mirebeau.

Catéchumènes de la paroisse de la Trinité

4 personnes de la paroisse ont eu leur appel décisif ce dimanche à Montierneuf :
Yves-Roland, Kévin, un étudiant, Nicolas et un lycéen, Pierre.
Ils vivront leurs scrutins dans leurs communautés (Kévin et Nicolas à St-Paul, Yves-Roland et Pierre à St-Porchaire) lors de deux dimanches de carême.
De plus, Julien se prépare pour recevoir la première communion lors de la veillée pascale.

D’autres catéchumènes sont en chemin, par exemple pour un baptême à Pâques 2018.

Insertion des néophytes dans les communautés

Contribution au synode diocésain sur l’insertion dans les communautés des adultes devenus « néophytes » après leur baptême.
Ceci suite à une brève rencontre le 5 mars d’une vingtaine de personnes : des accompagnateurs de catéchumènes, 3 prêtres, 2 diacres, 2 membres de l’équipe diocésaine du catéchuménat.

• Nécessité de ne pas « lâcher » les néophytes après un accompagnement intense qui les a longtemps soutenus dans leur démarche ; beaucoup d’entre eux expriment à ce sujet une appréhension et souhaitent que cet accompagnement continue d’une manière ou d’une autre (sa forme doit évoluer).

• Ne pas vouloir les insérer trop rapidement dans les tâches relevant du « faire » et qui mobilisent beaucoup les chrétiens « ordinaires » au sein des communautés. Les néophytes aspirent à des rencontres plus gratuites, qui permettent de continuer la réflexion, l’approfondissement, le partage. Ils éprouvent souvent – et souvent à tort – une sorte de complexe d’infériorité vis-à-vis des chrétiens « du berceau », supposés en savoir plus qu’eux, et à qui ils n’osent guère se manifester.

• Il est souhaitable que ces groupes de parole et de réflexion soient largement ouverts, qu’ils associent des néophytes et des chrétiens « du berceau ». Le partage de la Parole de Dieu doit continuer à y prendre une part importante. Ces groupes pourraient être organisés en mutualisant les ressources de plusieurs paroisses.

• Il faut pouvoir guider les néophytes vers des types de rencontres (groupes de prière, groupes de marcheurs, activités culturelles…) et vers des sources religieuses et spirituelles (y compris numériques) diversifiées, susceptibles de répondre à la diversité de leurs profils et de leurs aspirations.

• L’invitation à une rencontre des néophytes un an après la confirmation pourrait être lancée, là encore à l’initiative concertée et conjointe de plusieurs paroisses voisines.

• Une vigilance : en cas de mobilité (professionnelle, familiale) des néophytes, avertir les communautés chrétiennes du lieu d’accueil, pour essayer de maintenir avec l’Église un lien que l’on sait fragile au cours du néophytat.

• Un constat : dans les communautés chrétiennes, la réalité du catéchuménat et du néophytat ne mobilise guère au-delà du cercle restreint des accompagnateurs. L’accueil et l’intégration de ces nouvelles générations dans la foi doivent pourtant demeurer une préoccupation pastorale essentielle et largement partagée ; il s’agit de satisfaire leur désir d’être reconnues, et d’offrir le visage d’une Église-peuple.

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