La Cathédrale, paroisse de la Trinité

La beauté de nos églises témoigne de la foi de ceux qui les ont construites, décorées ou rénovées… Sachons non seulement les admirer mais aussi nourrir notre foi de leur témoignage…

L’association PARVIS (PAtrimoine Religieux VIenne Deux-Sèvres) et nos communautés ont rédigé un livre et des documents présentés ci-dessous (cliquer sur l’onglet de l’église qui vous intéresse).

La cathédrale n’est pas une église comme les autres. D’abord, comme son nom l’indique, elle a une mission particulière, celle d’abriter la « cathèdre », c’est-à-dire le siège de l’évêque, symbolisant l’unité du diocèse, au sein de l’Église universelle et dans la fidélité à la Tradition des Apôtres. De ce fait, la cathédrale a comme première destination d’accueillir les grands rassemblements de l’Église diocésaine : sa vaste surface est naturellement au service de cette mission. Mais elle n’en est pas moins aussi le lieu d’une communauté locale de quartier, aussi modeste que les autres et qui pourrait paraître un peu perdue dans cet immense édifice… La communauté locale de Saint-Pierre (et Saint-Paul, car en réalité la cathédrale est dédiée aux deux apôtres « colonnes » de l’Église) est heureuse de se mettre au service du diocèse, chaque fois qu’il s’agit d’accueillir les foules venues célébrer les grands événements de la vie en Église.
Unique par sa fonction, la cathédrale est aussi un monument singulier. Outre sa dimension impressionnante au cœur des ruelles de la vieille ville, elle combine la tradition de l’art roman poitevin et les innovations techniques du gothique angevin. Ici tout surprend : la hauteur et la clarté des trois nefs, couvertes par une même toiture, selon le modèle des églises romanes du Poitou ; la verticalité du mur oriental, enchâssant le sublime vitrail roman dédié au mystère de la Croix glorieuse, jadis chantée par les hymnes de Venance Fortunat (dont le fameux Vexilla Regis) ; la qualité exceptionnelle du grand orgue Clicquot, tout droit sorti du 18ème siècle ; l’élégance des stalles sculptées, les plus anciennes de France ; l’aménagement de l’espace liturgique, placé au cœur de l’édifice et combinant simplicité et modernité ; enfin, la force gracieuse d’une façade gothique à trois portails finement sculptés, elle-même couronnée d’une élégante galerie de colonnettes tout à fait inédite dans l’art gothique français. Bref, ce beau monument est à l’image du Poitou, terre de passage et pays de rencontre, riche d’influences diverses et capable de produire d’audacieuses synthèses.

Père Yves-Marie Blanchard

Pour en savoir plus, télécharger les fiches éditées par l’association PARVIS :

La cathédrale Saint-Pierre

Le vitrail de la Crucifixion

Les portails de la façade

Le sanctuaire

Les peintures du transept droit, restaurées en 2016

L’orgue Clicquot

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L’église Sainte-Radegonde est une église de style roman et de style gothique angevin.
Mentionnée au VIe siècle, à cette époque elle est placée sous le vocable de la Vierge, et s’appelle « Sainte-Marie-hors-les-murs ». À la mort de Sainte Radegonde en 587, qui y fut enterrée, elle prend son nom définitif.
Radegonde est la sainte patronne de la ville, reine du peuple franc et épouse du roi Clotaire Ier. Elle avait créé à Poitiers la première abbaye féminine de Gaule, l’abbaye Sainte-Croix.
La crypte conserve la tombe de Radegonde, datant visiblement du Xe siècle, et celles de sainte Agnès et Sainte Disciole. Le tombeau de sainte Radegonde se trouve à l’emplacement même où elle fut ensevelie en 587. Des miracles, survenus sur le tombeau de la sainte dès sa mort, attirent rapidement des pèlerins.
L’église Sainte-Radegonde, comme beaucoup d’églises de pèlerinage, adopte un plan en croix latine.  Ce plan est une solution trouvée par les architectes romans pour répondre à l’essor du culte des reliques qui sont à l’origine de nombreux pèlerinages et permet de combiner à la fois des espaces réservés aux religieux pour la célébration des offices et des espaces de circulation et d’accueil pour les pèlerins venus se recueillir.

Pour en savoir plus :

Voir une présentation de l’orgue

Sainte-Radegonde de Poitiers

Notre-Dame-la-Grande est une église collégiale romane. L’église est mentionnée dès le Xe siècle. L’ensemble de l’édifice est reconstruit dans la seconde moitié du XIe siècle, en pleine période romane, et consacré en 1086 par le futur pape Urbain II. Le plan de l’église se compose d’une nef centrale avec des collatéraux très élevés. De l’intérieur on a l’effet d’une église-halle à un seul niveau d’élévation. Le clocher date du XIe siècle. Il était à l’origine beaucoup plus marqué. Durant le deuxième quart du XIIe siècle, l’ancien clocher-porche qui se trouvait en façade fut rasé et l’église fut agrandie de deux travées vers l’ouest. C’est à cette époque que l’on édifia la célèbre façade-écran.
Au nord, le cloître du XIIe siècle fut rasé en 1857 pour permettre la construction des halles. Il reste la porte (murée). Trois arcs soutenus par des colonnes dédoublées avec des chapiteaux à feuillage ont été remontés dans la cour de l’université de droit en face, de même qu’un pilier d’angle.
Des chapelles privées furent ajoutées durant les XVe et XVIe siècles. De style gothique flamboyant ou Renaissance, elles appartenaient aux familles bourgeoises de la ville. La plus grande fut construite au sud par Yvon du Fou, grand sénéchal du Poitou au XVe siècle. On y trouvait sa tombe avant la Révolution.
A l’intérieur, des fresques romanes ne subsistent qu’au-dessus du chœur et de la crypte. C’est lors de la campagne de restauration du XIXe siècle que les colonnes et les voûtes furent repeintes avec des motifs romano-byzantins et que furent découverts les vestiges peints romans.

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Notre-Dame-des clés

Lieux de la parole

L’arbre de Jessé

La mise au tombeau

La Sainte Parenté

L’orgue présenté par ses deux organistes

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Saint Porchaire était un poitevin, contemporain de sainte Radegonde. Il devint  abbé de la Communauté de Saint-Hilaire en 589  et c’est à ce titre qu’il eut à intervenir pour tenter de calmer la révolte des moniales de l’abbaye de Sainte-Croix après la mort de leur fondatrice. S’étant démis de sa charge, il se retira dans un enclos proche de la petite église Saint-Sauveur, située alors, entre les rues actuelles Gambetta, de la Marne et Saint-Pochaire. C’est là qu’il mourut et fut enterré vers l’an 600, jouissant déjà d’une grande réputation de sainteté. Sa tombe devint rapidement un lieu vénéré. En raison de l’afflux de fidèles à son tombeau, il fut décidé la construction d’un sanctuaire plus vaste vers 944-950. Les restes du saint, logés dans un sarcophage de pierre, furent transportés dans une crypte de cette nouvelle église qui reçut le vocable de Saint-Pochaire.
De cette époque ne subsistent que les murs occidentaux sur lesquels s’appuient le clocher-porche et la crypte.
En 1431, la cloche de l’Université, la cloche Anne, a été installée dans le clocher de l’église et y est toujours. Cette cloche avait pour fonction d’annoncer les assemblées de la toute nouvelle université.
L’église s’est délabrée et ses murs menacent ruinent en cette fin du XVe siècle. De ce fait, la construction d’un nouvel édifice est décidée. Les travaux commencèrent en février 1509 et se terminèrent en 1520. La nouvelle construction est moins longue que l’ancienne église carolingienne mais plus large.
Le clocher-porche de l’église Saint-Porchaire date du dernier tiers du XIe siècle. Le rez-de-chaussée est constitué d’une entrée monumentale. C’est un passage abrité, vouté d’un berceau en plein cintre.
En 1951, le sarcophage fut sorti de la crypte et placé au centre du chœur de l’église actuelle.
L’église Saint-Porchaire fait partie des rares églises à double-nef. Elle présente deux nefs de style gothique côte-à-côte : l’une, au nord, construite pour les paroissiens ; l’autre, au sud, pour les moines du prieuré. Rien ne les sépare si ce n’est trois piliers cylindriques sans chapiteaux. Ce parti pris architectural leur donne une allure de palmier et crée un effet de légèreté.

En savoir plus sur l’église Saint-Porchaire

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Hilaire, originaire de Poitiers, est devenu évêque au milieu du IVe siècle. Il a été le grand défenseur, en Gaule, de la foi chrétienne orthodoxe qui s’opposait alors à l’arianisme triomphant. Il avait fait construire pour sa sépulture, hors les murs de la ville, une chapelle dédiée aux saints Paul et Jean, martyrs romains morts en 362. Il y fut enterré entre son épouse et sa fille, Sainte Abre. Autour de sa tombe s’est développé un complexe funéraire et religieux à partir du IVe siècle comprenant une basilique, des édifices annexes et un cimetière. En 412, le site est détruit par les Vandales et en 453 par les Huns. Une nouvelle basilique est construite. Mais le site est dévasté d’abord, par les musulmans en 732, puis en 863 et en 865 par les Vikings. Au XIe siècle, débute la construction de l’édifice actuel.
L’église actuelle est une construction romane du XIe siècle. Elle est du XIIe siècle pour le chœur, le transept, la première travée de la nef et le clocher du côté nord. À partir de la deuxième travée orientale de la nef, la construction est différente. Elle correspond, en effet, aux reconstructions du XIXe siècle, l’église ayant souffert des guerres de Religion et de la Révolution. Le clocher est situé au-dessus du bras nord du transept. La façade occidentale est néo-romane.
L’édifice qui appartenait à une importante communauté de chanoines et bénéficiait de puissantes protections est un bâtiment aux vastes proportions conçu pour accueillir les fidèles et les pèlerins venus se recueillir sur les reliques.
La crypte, située en dessous du chœur, renferme une chasse du XVIIe siècle, contenant les reliques de saint Hilaire.
Étape sur le chemin de Compostelle depuis le XIIe siècle, l’église Saint-Hilaire le Grand est inscrite, au titre du bien, au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’année 1998.

Pour en savoir plus

Voir la fiche éditée par l’association PARVIS

Voir la présentation de l’église et des orgues par l’association culturelle Saint-Hilaire de Poitiers.St Hilaire de Poitiers

L’église Saint-Jean de Montierneuf est l’église abbatiale de style composite, mais de base romane, d’une ancienne abbaye bénédictine.
Ce monastère fut fondé en 1069 par Guillaume VIII de Poitiers. Le pape Urbain II la consacra en 1096, lorsqu’il vint prêcher la Croisade en Poitou.
À la Révolution, l’abbaye fut convertie en caserne. L’église servit d’écurie à partir de 1789, et ne fut rendue au culte qu’en 1805.
L’église abbatiale est construite selon un plan simple : nef, bas-côtés, transept et chœur à déambulatoire prolongeant les bas-côtés. Elle possède un chevet gothique rayonnant construit au XIVe siècle.
Le chœur possède trois chapelles rayonnantes, qui sont dédicacées respectivement à saint Joseph, Notre-Dame du Bon Secours (à l’est) et sainte Barbe. Elles sont toutes trois de type roman.
L’église fut incendiée en 1562 par les protestants, ce qui provoqua l’effondrement des voûtes de la nef et du bras sud du transept.
Elle abrite actuellement le cénotaphe orné d’un gisant de Guillaume VIII. Le monument abritant le tombeau fut en partie détruit par l’effondrement des voûtes de la nef. Le gisant fut restauré sur le modèle du gisant qui ornait le monument.  La tombe médiévale se trouvait, de façon inhabituelle,  au centre de la nef. Lors de la reconstruction du monument, il fut déplacé dans le bas côté sud, mais le corps ne fut pas déplacé. Guy-Geoffroy-Guillaume dit « Guillaume le Troubadour » se trouve donc toujours enterré au centre de l’église.

Pour en savoir plus

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Histoire et Architecture de St-Jean de Montierneuf
Le Mobilier

et une présentation de l’orgue Merklin, qui fêtera en septembre 2016 ses 150 ans…St Jean-de-Montierneuf PoitiersConstruite de 1954 à 1956 par les habitants du quartier, l’église St-Paul par sa forme de pentagone rassemble l’assemblée vers l’autel circulaire et la croix, un grand Christ espagnol du 15e siècle.
Ses vitraux l’inondent de taches de couleur sans jamais éblouir…
Quatre grandes tapisseries réalisées de 1992 à 1997 par des femmes de la paroisse ornent l’un des murs.

Voir le dépliant de présentation de l’église.

L’église, vue par son architecte.

Voir le compte-rendu des 60 ans de l’église (week-end des 15 et 16 octobre 2016).

Voir la page « communauté locale » pour les différents groupes et activités liés à cette église.

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La Croix de Beaulieu constitue l’un des rares lieux de culte œcuménique existant en France : catholiques, réformés et baptistes poitevins partagent cette salle polycultuelle depuis début 1982.

Elle est située à l’arrière droit de la maison de quartier de la ZAC de Beaulieu, On y accède depuis le parking par un plan incliné, elle est donc totalement accessible aux handicapés.

Lors de la construction du Centre d’Animation de Beaulieu, le Maire avait proposé qu’en son sein, soit aménagé un lieu qui serait mis à la disposition de trois églises chrétiennes de la ville. L’Eglise catholique cherchait un emplacement pour établir un lieu de culte dans ce tout nouveau quartier. Jean-Marc Bordier, alors maire adjoint à la Culture, eut l’idée de proposer, plutôt qu’un emplacement à une seule Eglise, un local polycultuel, à charge pour les participants de verser une location annuelle symbolique au propriétaire du Centre, c’est-à-dire la Municipalité de Poitiers. Initiative généreuse et novatrice à contre-courant de la conception rigide de la séparation entre collectivité civile et organisations religieuses. Les églises réformée et baptiste ont alors uni leurs faibles forces pour trouver l’argent nécessaire à leur contribution et se sont adressées au Conseil Œcuménique des Eglises à Genève, en insistant sur l’inhabituelle ouverture d’esprit de cette proposition municipale et sur les perspectives ouvertes par de telles dispositions, tant au point de vue des relations entre Eglises, qu’à celui des relations des Eglises locales avec leur environnement civil.

Contrairement à des schémas plus classiques de prêt de locaux, à des communautés sœurs, à Beaulieu, chacune des trois communautés chrétiennes de la ville peut dire : Nous sommes là chez nous ; mais « les autres » sont là aussi chez eux. Une association de gestion où les trois Eglises sont représentées a vu le jour, gère maintenant ce lieu de culte dans un esprit fraternel et œcuménique.

Lors de son inauguration, le pasteur Alain Martin, de l’Eglise Réformée de Poitiers rappelait qu’il ne s’agit pas de vivre de manière juxtaposée, mais de faire de ce lieu un point de rencontre entre chrétiens désireux de se connaître pour mieux se reconnaître. Une conviction partagée par ses confrères Mgr Rozier, évêque de Poitiers et par le pasteur Lucien Clerc de l’Eglise évangélique baptiste.

Le terme salle polycultuelle, dénomination initiale, a laissé place à cette appellation si belle dans sa simplicité : La Croix de Beaulieu. La croix qui domine le toit dans un entrelacement de trois filets métalliques qui figurent les trois Eglises présentes, ainsi que la croix fixée au chevet intérieur, l’une et l’autre d’une élégante sobriété, sont là pour rappeler le signe essentiel qui parle à tous les chrétiens.

Les baptistes ont depuis un nouveau lieu, près de St Eloi, mais comme les réformés (église protestante unie), ils utilisent encore régulièrement la Croix de Beaulieu facile d’accès en voiture…
La communauté « Fondacio » s’y réunit aussi chaque 3e jeudi du mois pour leur temps de prière mensuel…

D’après un texte rédigé en janvier 2012 par Jean-Pierre Caillault, trésorier du Comité de gestion de la « Croix de Beaulieu »

L’église Notre-Dame de l’Assomption de Mignaloux-Beauvoir est inscrite depuis 1931 comme monument historique pour son portail.
Elle est formée d’une nef unique, rénovée en 1888, de quatre travées voutées plein cintre avec doubleaux et absides semi circulaires voutée en cul de four.
Les vitraux ont été rénovés en 2010-2011 par l’atelier Jade de Morthemer.

Cette église discrète est située derrière le parking accessible depuis les feux de la RN 147.

Voir la fiche détaillée éditée par l’association PARVIS.

Des pèlerins de tous pays viennent se recueillir dans cette chapelle fondée en 1705 par Saint Louis Grignion de Montfort lors de sa 1° mission paroissiale. Lorsque, quelques temps après, il sera contraint de quitter Poitiers définitivement, il écrit aux habitants de Montbernage qu’il avait convertis une lettre d’une grande audace : « Il faut que vous serviez d’exemple à tout Poitiers et aux environs ».  Il leur confie une grande statue : « Marie Reine des cœurs », toujours présente dans la chapelle.

La chapelle est incluse dans l’école privée Ste Radegonde, fondée par les Sœurs de la Sagesse, située au carrefour de la Croix-Rouge, du nom du calvaire érigé également par le Père de Montfort, et situé aujourd’hui sous le pont de la pénétrante…

Voir une présentation plus détaillée de cette chapelle.

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