Contribuer à la réouverture de la Résidence Cécile et Marie-Anne

Les quatre paroisses de Poitiers ont pris comme action de carême de participer à la réouverture prévue à l’automne prochain de la résidence Cécile et Marie-Anne d’accueil de femmes en détresse, fermée depuis le drame d’octobre 2017 qui a couté la vie à Marina, l’une des éducatrices.

Cette résidence a été fondée il y a une quinzaine d’années à l’initiative de Mgr Rouet, archevêque de Poitiers, et d’un groupe de paroissiens dont Cécile Thoumin et Marie-Anne Dujardin, décédées avant l’ouverture de la structure, d’où son nom. Elle a vu son objectif glisser de l’accueil de femmes battues ou  à celui de femmes enceintes ou avec un jeune enfant dont la situation nécessite un suivi permanent. Ces femmes lui sont confiées par les services sociaux, notamment la PMI, et y restent au maximum 18 mois, ce qui oblige de les aider à se réinsérer dans la société.

Pour ce carême 2019, les 4 paroisses ont proposé :

  • Une soirée, le 21 mars à l’église Saint-Martin « Accueillir la fragilité humaine : le réseau Salvert et la résidence Cécile et Marie-Anne ». Plus de 80 personnes ont pu écouter André Talbot, théologien, et Emmanuel Gasselin, délégué général de Salvert, nous parler de la fragilité humaine, et de l’intuition de la communauté des sœurs de Salvert, et du réseau qu’elles animent (dont la résidence Cécile et Marie-Anne) d’accueil et d’accompagnement de cette fragilité.
    Puis des questions concrètes concernant la résidence ont pu être abordées avec Pierre Boutin, président de l’association qui la gère et plusieurs bénévoles qui y ont travaillé.
  • Un appel à dons pour boucler le financement des ‘importants travaux au rez de chaussée et au 1er étage de la maison, financés en partie par la région et par Emmaüs mais pour lesquels  il manque encore 50 000 €. Les dons donnent droit à des réductions d’impôts. Télécharger l’appel aux dons
    Pour information, le fonctionnement de la maison après sa réouverture sera financé par le département.
  • Enfin, la prière de nos communautés pour les femmes fragiles, leurs enfants et pour celles et ceux qui les accompagnent.
Texte et photos : Jean Souville

 

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